Introduction

Berceau de la culture lao, ville sacrée, ville royale, ville envoûtante qui séduit les plus blasés des voyageurs, Luang Prabang a été déclarée la "ville la mieux préservée du Sud-est asiatique", ce qui lui a valu son classement sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Unesco en 1995. Le site est unique : une péninsule dominée par le Mont Phousi, au confluent du Mékong et de la rivière Nam Khan, à 700 m d'altitude. Trente deux temples rivalisent de beauté et de finesse et abritent une population monacale importante et active. On retrouve également des vestiges de la présence coloniale ; des maisons un peu décrépies côtoient les constructions traditionnelles en bois. Luang Prabang attire chaque année de plus en plus de touristes, notamment à la mi-avril au moment des fêtes du Pimai (nouvel an lao) car la tradition y est restée plus forte qu'ailleurs. Hôtels, guest houses, commerces d'artisanat et de souvenirs, restaurants, ont tendance à se multiplier. Espérons que le classement de la ville la protégea d'une expansion anarchique.

Architecture :

Luang Prabang est la seul ville où l'on peut voir les trois styles architecturaux des temples sacrés du Laos : les styles de Luang Prabang, de Vientiane et de Xieng Khuang. Dans leurs région d'origine qui est sur le plateau de Xieng Khuang, les temples de style éponyme étaient plus grands et plus caractéristiques mais ils ont malheureusement été totalement détruits par les bombardements des B52 américains ;ceux de Luang Prabang nous en offre cependant un avant goût.
Les temples de Luang Prabang sont probablement les plus beaux des temples du style à pans multiples de toute l'Indochine (mis à part le Viêt-nam qui est de culture chinoise et qui ne peut être comparé) ce qui lui vaut le classement au patrimoine de l'UNESCO. Cependant de la fin des années 50 à nos jours, les restaurateurs ont profondément modifiés les temples (dont le plus remarquable est le vat Sen), et ont apporté des rajouts quelque peu kitsch comme des miroiteries, de la pâte de verre ce qui ôte, au regard de certains, la magie de l'authenticité originelle de l'édifice. Le seul temple qui fut épargné est sans conteste le vat Pa Fang car il fut laissé à l'abandon. Quand la Maison du Patrimoine prit en main la restauration de l'édifice, la toiture menaçait de s'effondrer. Une restauration de qualité a alors été entreprise. La différence avec les autres temples de Luang Prabang est saisissante par la majesté qui se dégage du vat Pa Fang restauré.

Berceau de la culture lao, ville sacrée, ville royale, ville envoûtante qui séduit les plus blasés des voyageurs, Luang Prabang a été déclarée la "ville la mieux préservée du Sud-est asiatique", ce qui lui a valu son classement sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Unesco en 1995. Le site est unique : une péninsule dominée par le Mont Phousi, au confluent du Mékong et de la rivière Nam Khan, à 700 m d'altitude. Trente deux temples rivalisent de beauté et de finesse et abritent une population monacale importante et active. On retrouve également des vestiges de la présence coloniale ; des maisons un peu décrépies côtoient les constructions traditionnelles en bois. Luang Prabang attire chaque année de plus en plus de touristes, notamment à la mi-avril au moment des fêtes du Pimai (nouvel an lao) car la tradition y est restée plus forte qu'ailleurs. Hôtels, guest houses, commerces d'artisanat et de souvenirs, restaurants, ont tendance à se multiplier. Espérons que le classement de la ville la protégea d'une expansion anarchique. Architecture : Luang Prabang est la seul ville où l'on peut voir les trois styles architecturaux des temples sacrés du Laos : les styles de Luang Prabang, de Vientiane et de Xieng Khuang. Dans leurs région d'origine qui est sur le plateau de Xieng Khuang, les temples de style éponyme étaient plus grands et plus caractéristiques mais ils ont malheureusement été totalement détruits par les bombardements des B52 américains ;ceux de Luang Prabang nous en offre cependant un avant goût. Les temples de Luang Prabang sont probablement les plus beaux des temples du style à pans multiples de toute l'Indochine (mis à part le Viêt-nam qui est de culture chinoise et qui ne peut être comparé) ce qui lui vaut le classement au patrimoine de l'UNESCO. Cependant de la fin des années 50 à nos jours, les restaurateurs ont profondément modifiés les temples (dont le plus remarquable est le vat Sen), et ont apporté des rajouts quelque peu kitsch comme des miroiteries, de la pâte de verre ce qui ôte, au regard de certains, la magie de l'authenticité originelle de l'édifice. Le seul temple qui fut épargné est sans conteste le vat Pa Fang car il fut laissé à l'abandon. Quand la Maison du Patrimoine prit en main la restauration de l'édifice, la toiture menaçait de s'effondrer. Une restauration de qualité a alors été entreprise. La différence avec les autres temples de Luang Prabang est saisissante par la majesté qui se dégage du vat Pa Fang restauré.
Animation du temple de style de Luang Prabang.
Probablement le plus beau des styles laotiens, le style de Luang Prabang est caractérisé par des toitures en plusieurs pans successifs qui descendent presque jusqu'au sol comme les ailes d'un grand oiseau. Le temple le plus représentatif de ce style est le fameux vat Xieng Thong.
Animation du temple de style de Xieng Khuang.
A l'instar de celui de Luang Prabang le style de Xieng Khuang présente des toitures tombant très bas mais d'une seule volée lorsque qu'on le regarde de face. Comparé aux autres style, les édifices ont un aspect plus rustique. L'exemple le plus représentatif est le vat Pa Fang.
Animation du temple de style de Vientiane.
Très proches de leurs cousins de Bangkok, les temples de Vientiane sont plus élancés verticalement donnant une impression de hauteur importante. Le plan est rectangulaire, la toitures est constituée de plusieurs pans successifs. Les temples de Vientiane tel le vat Sisaket avec le cloître qui les entourent sont de style typiquement thaï.